HOMMAGES A ALBERT

 Albert
*Albert, notre très cher président, nous a quitté sans tambour ni trompette. Malgré le vide que laisse son départ, il nous lègue des bases saines et solides sur lesquelles nous allons essayer de nous appuyer pour trouver la force de continuer ce qu'il a construit.
Il a doté la Lyre Naucelloise d'une école de musique accessible à tous avec de nombreux apprentissages proposés, une chorale multi-générationnelle "A Croche Choeur" qui rassemble des chanteurs amateurs de tous horizons, une banda "Les Fanfarons du Ségala".
Il a su par ses paroles, par ses gestes, par ses sourires, par sa tenacité, faire ressortir le meilleur de chacun d'entre nous.



Albert, tu peux être fier de nous avoir réuni et nous sommes fiers d'avoir fait un bout de chemin avec l'homme bon que tu étais et aussi... l'excellent musicien... Le flambeau que tu nous transmets ne s'éteindra pas... Nous allons continuer à jouer ensemble de la bonne humeur...

Merci ALBERT, tu resteras éternellement dans nos coeurs.







*La vie n’est que paradoxes. Ainsi, toi Albert, l’homme du Nord, tout en modestie et simplicité, tu es mort en fanfaron. Oh ! pas le fier à bras, le fort en gueule, tu étais tout le contraire. Non tu es mort en fanfaron du Ségala, en homme de fanfare, de clique, d’harmonie, de lyre.
Les « Fanfarons du Ségala » auront été ton dernier enfant. Et quel bel enfant !
Ton souvenir enchantera longtemps nos mémoires. Tu as su être un président disponible, à l’écoute de chacun, dévoué, désintéressé. Jamais d’énervement, de mot plus haut qu’un autre.
Le musicien que tu étais depuis ta plus tendre enfance était la base de notre formation. Derrière ta basse, instrument où l’on n’a pas souvent l’occasion de briller dans des solos échevelés, c’est pourtant sur toi que tous les musiciens se calaient. Tu donnais le tempo. Nul n’est irremplaçable, mais il en est qui sont plus difficiles à remplacer que d’autres. Tu es de cela.
Nous voudrions enfin saluer ta force de caractère. Tu as eu à affronter de nombreuses  épreuves dans ta vie. En particulier, la mort d’un fils à l’aube de sa vie d’adulte. Bêtement fauché dans un accident de moto. Tu as un temps chancelé. Comment pouvait-il en être autrement ? Mais par ta volonté farouche, tu as su surmonter l’épreuve et te refaire une santé morale et physique.
Maria, ton épouse, Céline et Nicolas, tes enfants, y ont évidemment beaucoup contribué, mais nous avons l’immodestie de le penser : la Lyre Naucelloise aussi. Elle a su redonner un sens à ta vie, comme toi tu as su la relever au moment où elle allait s’étiolant.
Plus anecdotiquement, nous garderons le souvenir de tes nombreux courriels humoristiques, qui entre deux répétitions maintenaient la permanence de nos relations. Ils étaient à ton image.
Adieu Albert, nous sommes orphelins de toi, mais grâce à toi, nous te promettons de faire grandir ton dernier enfant « Les Fanfarons du Ségala ».


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